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Voyage au Mali

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4 novembre 2008

En construction...

Je  suis en train de taper  le journal de bord au complet, petit à petit...

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2 novembre 2008

4e jour :

4e jour : Bonjour Bonjour !!! Ah qu’elle est belle la vie ici. Ce matin le réveil n’as pas sonné. Du coup, tyrop tard pour se faire servir un petit dèj’. Donc on prend un jus de goyave, un jus de mangue et on sort nos fruits : banane, orange et mangue, et tant pis si on choppe la chi-chi ! Top petit dèj, mais il y a pleins de mouches. Des petites qu’on s’en fout et des grosses qui m’énervent. Mais rien ne peut enlever la bonne humeur de se réveiller ici au Mali. Après le petit dèj, on écrit longuement dans nos journaux de bord et on finit par aller faire un tour au centre. A peine dehors, : PLAOUFFF !!!, la pluie de dingue. En deux secondes, trempés jusqu’au os. On s’abrite donc et regardons. L’eau monte vite et des petits ruisseaux prennent forme le long des « routes » de terre. Donc ruisseaux rouges. Et quand les gens passent dedans, le courant leur fait remonter l’eau jusqu’aux mollets voire aux genoux ! On attend que la pluie s’arrête et décidons de prendre le sotrama, petits minibus verts, blindés de moinde et très folklo. Le gars qui fait monter et descendre court souvent à côté et siffle dans son sifflet en criant « Magnambougou » ; notre quartier. Au début, surpris, le sotrama va dans la direction opposée à la notre. Mais on se laisse faire. On a le tempos, on sait pas trop ce qu’on va faire et on profite. Pour arrêter le sotrama, le gars donne un gros coup sur la tôle et le chauffeur s’arrête. Si une maman monte, le gars n’hésite pas à porendre un enfant sur l’épaule pour le faire monter et ensuite ça peutr être  n’importe qui qui le prend sur ses genoux. Une grande famille ce pays !! A côté de nous, une mamma donne le sein à son bébé. Nous allons jusqu’au terminus pour 150 Fcfa et dès qu’on sort (pas loin de l’assemblé »e nationale), un gars nous saoule pour qu’on aiile acheter du poisson chez lui à perpet’  les oies !! Mais malgré notre refus, il s’acharne assez longtemps. On s’est même dit que si on poartait en courant, il nous suivrai sûrement  pour continuer à vouloir vendre ses poissons. Pas méchant mais saoulant !!! Je pense qu’il était vraiment désespéré. Il nous a donc laché (petite pause antimoustque parce que j’écrit sous la lampe sur la terrasse et les moustiques ont faim !!) Donc on continue notre route et cherchons du riz à langer, pour aller prendre ensuite un taxi et monter sur la colline du point G admirer le paysage qu’on nous a dit superbe ! Bon, on trouve pas de riz , nous retournons en arrière pour acheter des sandwichs au mouton qu’onb avait remarqué. Là, un gars qui attendait son sandwich nous dit que c’est très bon et nous aide à discuter avec le vendeur. Et en parlant avec ce gars, surprise !!! Il connait la France, fait parti d’une asso de grimpeur à la main de Fatima. Serrage de main cordial. J’ajoute que je viens d’Angers. Re-serrage de main, tout sourire, il a fait un an d’études là-bas. J’ajoute que je connais Benjamin Guindo : c’est l’apothéose ! Il nous invite à aller prendre le thé chez lui en faisant déjà des plans pour nous emmener en ballade dans son village et autres. Super, on y va ! On retourne dans un sotrama avec lui, Ibrahim dah (à priori Touareg) et alloins chez lui. Le sotrama est surblindé. A chaque nouvelle personne qui monte, j’hallucine. Mais ça loge tyoujours. Bonne ambiance tout le trajet, Ibrahim nous paye le trajet. Puis nous arrivons à son quartier et enfin chez lui, dans la concession où il habite. On va dans sa pièce, toute petite mais agréable puis décidons d’aller sur le toit-terrasse pour y prendre le thé. On emmene les matelas. On mange d’abord à l’africaine. On se lave la main droite et mangeons tous les trois dans le plat. Riz, légumes, poisson, trop bon, un régal. L’eau qui nous a lavé les mains au début est récupérée dans un récipient qui sert à se laver les mains au fur et à mesure. Comme on est pas habitués, on en fout partout, mais « c’est pas grave ». Après, il nous offre de l’eau (les pastilkles c’est déjà oublié depuis longtemps) et nous montre des photos du désert, de son village et de l’un de ses dromadaire. Puis il nous montre comment mettre un cheich. Résultat, je garde le sien et Juliette en aura un, le tout pour 10000Fcfa. C’est un prix d’ami car c’est un frêre qui les vend. Ensuite, il mlet la théière sur le fourneau (brazéro avec des braises) et c’est parti pour le thjé. Il nous présent alors sa femme, très très jolie qui revient d’(une journée d’examen. Elle veut être anthropologue. Ils veulent se marrier bientôt et on sera surement invités. LE 1er thé est prêt : lethé de la mort (très fort mais bon), puis le thé de la vie ( + doux) et  enfin le 3e : le thé de l’amour (très doux), c’est un délice. Ibrahim et moi fumont nos cigarettes et sa femme lui dit que c’est pas bien, c’est partout pareil !!! Nous flânons longtemps sur ce toît, à discuter, des fois on dit rien mais on est sereins. Puis on décide de se donner rendez vous le lendemain à 9h devant l’ambassade d’algérie. On ira faire des courses le matin, peut-être voir l’oncle d’amadou, faire du change et voir Issiaka. On verra, pour l’instant on a jamais suivi un programme même un plan sur 5 minutes est difficile à tenir ! Ibrahim et sa femme nous raccompagnet au sotrama et nous nous disons à demain. Puis nous retournons sur le grand goudron et continuons notre route à pied. On repasse au cyber, toujours pas de nouvelles  d’Amadou ni de Benjamin. Bon… J’achète un paquet de clope à 250 Fcfa (2,50Fr), elles sont pas mal, puis on continue vers chez nous. Sur la route on achète un épi de maïs grillé (50Fcfa) et c’est pas mal ma foi. Puis nous continuons et arrivons à l’hôtel. J’ai profité de la douche de Juliette pour écrire cette journée, puis elle est revenue et écrit de même. Après on va manger nos sandwichs, des fruits, du chocolat qui venait de suisse. Puis j’irais prendre ma douche et irons nous coucher. Tcho tcho, à bientôt pour de nouvelles aventures !!! Bonne soiréenuit…

2 novembre 2008

3ejour : 06-08-07

3ejour : 06-08-07

Dehors il pleut. Nous prenons donc notre petit déjeuner dans la salle du bas. Ensuite, nous attendons Mama en faisant une petite sieste/lecture. Je lis « l’empreinte du renard » qui se passe au pays Dogon. Comme le temps est long, on décide d’aller voir ce que fait Mama et il est déjà allé en ville. Il a dit que comme il pleuvait il ne voulait pas nous déranger. Mais on a pas peur de la pluie nous !! Tant pis, on y va à pieds. Mama rigole parce qu’il dit que c’est impossible, trop loin !Même pas peur. On y va. On rejoint le bithume et le suivons assez longtemps jusqu’à arriver à une route de DINGUE !! Une 6 voie où il ya plein plein de circulation et les poumons et les yeux en prennent un sacré coup. Ainsi que la tête (bruit !). C’est très vivant. On continue en direction du pont pour traverser le niger et nous retrouvons sur une sorte de rocade périphérique et on voit le pont pas loin, pas du tout dans notre direction. Mais on prend des photos et rencontrons Araphaël, un Maliein qui commence à nous parler de Dieu, Allah… Il a l’air d’avoir notre age et comme on lui demande la route, il nous accompagne un peu pour ne plus nous lacher. Il est très gentil et collant en même temps. Mais c’est très appréciable de parler avec lui et il nous aide ou du moins  nous embrouille sur notre itinéraire. On finit par trouver le fameux pont et traversons le Niger en crue. C’est joli, grand et bruyant ! Nous cherchons un lieu de change que nous a indiqué Mama et ça semble plus compliqué que prévu.Il ya a vraiment beaucoup de bruit, et pleins de vendeurs fixes ou ambulants. Nous allons delander à un garde-barriere. Il faut saluer,s’asseoir sur le banc et attendre… Au Mali, il faut pas être pressé ! O en sit pasplus et alons demander devant l’ambassade de France. Toujours pas plus d’info. On essaye donc à notre manière d’après les indications de Mama qui semblent durs à suivre en réalité. Et, MAGIE !!!, on trouve un vieux cabanon avec écrit « change » et par miracle, c’est celui que nous cherchions. On dit donc bonjour, les politesses d’usage et rentrons dans le cabanon de Diary. Il a l’air de trouver notre change dérisoire. 50E, c’est pas beaucoup, mais on compte toujours sur Amadou pour le gros change. Il nous échange donc 50E contre 32500FCFA. C’est bon, c’est ça,pas d’entourloupe !! On discute ensuite un peu et il nous donne des prénoms maliens. Je suis Colibaly, frêre de Diarra ( le changeur est un Diarra) et je suis Bambara. Juliette s’appelle Mariam Diallo, elle est Peul, c’est-à-dire bergère parce qu’elle est jolie. On rigole bien, surtout eux ! Chaque fois que je dis ou qu’ils disent « Colibaly », c’est l’hilarité !. Va falloir que je demande autre part le sens de ce ,ouveau prénom. Maintenant qu’on a un peu d’argent, on va pouvoir manger. Araphaël, qui est toujours avec nousserévele précieux pour connaître les prix. 4 bananes à 200 FCFA, 100 FCFA de beignets et 50 FCFA d’eau. C'est-à-dire 350 FCFA (3,50 fr français). Ensuite nous nous posons dans un endroit « relativement » calme et mangeons. Puis je roule une clope à Araphaël qui à l’air d’aimer ça. De temps en temps, il nous demande ce qu’il y a d’écrit car il ne sait pas lire. Je commence à avoir un léger mal de tête (ça s’arrete jamais la vie, le bruit) mais pasméchant. On revient doucement vers le pont, le traverson. Au milieu du pont, un gars de notre âge en vélo commence à me taper la causette et un vieux monsieur l’engueule parce qu’il gêne le passage. Petite embrouille de 30s et c’est fini, le plus vieux s’en va en grommelant et le jeune reste à coté de moi. Je ne sais pas pourquoi je me suis méfié de lui les 2 premières minutes, peut-être parce qu’il disait qu’il était guide et commnçait à se vendre comme tel et que ça n’était pas dans nos intentions. Mais on s’est vite bien marré. Il s’appelle Daouda Guindo et est de la famille de Benjamin Guindo,notre (normalement) futur guide au pays Dogon. Il est Dogon et à l’ir de conaitre pleins de trucs. En tout cas il est marrant et souriant. On arrive de l’autre côté du pont. Daouda  nous offre des galettesde riz (Miammmmmm…), super sympa et il aime bien dire que nous sommes tous pareils, tous unis. Bien d’accord, c’est une superbe mentalité que celle Malienne. Un peu plus loin, il retourne vers chez lui, mais nous prenons son numéro de téléphone avant, et qui sait ? peut-être irons-nous sur le Niger avec lui ? On verra bien… (hop, un coup de muezzin). On retrouve le mégagigagrand bitume et le suivons avant de retourner à gauche vers le quartier de Magnambougou où nous logeons. Notre chemin avec Araphael se sépare. Il n’a pas de « contact » (téléphone), donc au-revoir,à bientôt inch allah !! on est tous les deux avec Juliette. Nous retrouvons facilement la route de l’aller et nous arrêtons dans un cyber-café pour voir les mails. Pas de nouvelles d’Amadou. Bon. On lui envoie un mail ainsi qu’a Benjamin et en profitons pour passer un coucou à nos parents. Quand nous sortons du cyber, il fait nuit. Et l’expression « la nuit tous les chats sont gris » n’est pas vérifiée, nous sommes toujours des toubabs, peut-être phosphorescents. Nous achetons 4bananes, 4 oranges, une mangue et un avocat. 10 mètres  plus loin, un gars nous dit : « Donnes-moi une mangue » .  « Ben non, on en a qu’une !» Il nous sourit et nous continuons. Nous rencontrons deux gars de notre age du Burkina Faso qui sont des artistes et sont là depuis un petit peu plus d’une semaine. Bien cool. On fait un peu de route avec eux et échangeons nos contacts pour peut-être aller faire de la percu. Mais en marchant et parlant, on a pas fait gaffe où nous étions et quand on essaye de se retrouver, on se rend compte qu’on est plus  dans le même quartier. On revient en arrière et retrouvons la bonne route, mais c’était pas facile, la nuit dans ces petites ruelles de terre. Les enfants n’arrêtent pas de nous saluer, nous serrer la main. Une petite fille a pris ma main et a marché avec moi pendant une bonne minute avant que quelqu’un lui dise de revenir où elle était. Notre chemin retrouvé, on est plus très loin de l’hotel. Nous disons avec plaisir à Mama que nous avons fait l’aller-retour du centre à pied et il avait l’air impressionné. Et nous, content de s’asseoir et manger. Ensuite, gros dodo mérité… J’oubliais : Un moment, un groupe de gamins mendiants s’est accroché à nos sacs en plastiques, pensant que c’était à manger, or c’était notre poubelle. Ça la fout mal. Mais il ne faut pas oublier que le Mali est certes très accueillant, uni et agréable, il est un des pays les plus pauvre au monde.

2 novembre 2008

2e jour : 05-08-07 :

2e jour :  05-08-07 :

Réveil tardif, il fait chaud, on prend du temps à émerger et découvrons enfin une partie de Bamako en plein jour. On voit des gros lézards super agiles( jaune et orange), un petit oiseau genre moineau avec les couleurs vives d’un perroquet. On a un petit déjeuner qui nous attend (thé, pain, confiture). Ensuite on est maintenant. J’écris, Juliette lit, on attend Amadou et se posons pour la première journée (j’ai déjà mal au bide !!!)Amadou ne vient pas et on décide d’aller se ballader au hasard. Première sortie dans Bamako, quartier de Magnambougou, notre quartier. C’est vraiment un autre univers ! Pleins de vendeurs de fruits, cartes orange, des poules, des anes, des stand bricolés à la rache. Une odeur comme de l’encens et le sol de terre rouge. Les enfants nous disent bonjour, nous serrent la main en rigolant et nous appelle Toubab ou Toubabou (blanc), on répond à tous et ça à l’air d’être le défi pour eux de dire bonjour en premier. Nous allons tout droit. Il y a des voitures, des sotrama ( mini-bus verts blindés de monde), des taxis jaunes, des mobylettes , des vélos, des charettes tiréespar des ânes… On arrive à une rue plus petite, plus pauvre aussi et en moins bon état. Elle arrive à des champs de maïs et au bout, le Niger* ; On essaye d’y aller mais c’est impossible, il faut connaitre les petits chemins. Nous revenons donc sur nos pas. Les enfants nous redisent bonjour ! Le stad du 26 mars, grande étendue de terre battue où les gens jouent au foot et au basket est un bon point de repère. Nous retournons donc à notre hôtel et squattons la terrasse. Une toubab vient taper la causette, elle est de notre age et est venue plusieurs fois au Mali dans le cadre de ses études de médecine. Elle nous invite à partager des beignets et bananes. A coté, un groupe d’élèves du Mali se prépare à aller enFrance, c’est donc la grande toilette. Les filles ont les seins à l’air sans aucune pudeur. Et tous mettent le jean et la casquette ( 0 l’envers pour ces demoiselles). Il y a du monde autour de la table basse où nous sommes, sous la paillotte. Un malien raconte des histoires et nous fait gouter le thé : supra bon et super fort (+ que du café !!) Ambiance qympa. Nous prenons ensuite une douche fraiche (bonheur) et nous régalons d’omelette, pâtes et banane. Il y a souvent des lézards super beaux (margouillats) et on scotche dessus. Ils font des pompes et sont très agiles. Ensuite nous allons nous coucher. Mama, le malien d’accueil, nous invite à venir avec lui à 9h au centre pour faire le change, donc réveil à 8h30…

2 novembre 2008

1er jour :04/08/07 : « Le départ »

1er jour :04/08/07 : « Le départ »

Après une petite soirée arrosée avec Damouek à Chambery, je prend le train direction Annecy. Des petites courses et Juliette vient me chercher pour faire les sacs chez elle à Dingy. Elle me coupe les cheveux dans le jardin et à 14h30 on part à Annecy avec son papa pour rejoindre son oncle avec qui l’on part à l’aéroport de Genève. Sur la route, je me rend compte que l’avion ne part pas à 28h mais à 20h55, bref, on a le temps. On arrive à l’aéroport, prenons un pot tout les quatres et nous retrouvons Juliette et moi, tout les deux. C’est parti pour les formalités : enregistrement des bagages, on sort mille fois nos passeport, l’aéroport c’est grand !! Puis on prend du chocolat (ben oui, on est en suisse !) Enfin, on va dans un duty free et on entend au micro : « Les passagers Maurille et Goémans en direction de Casablanca sont priés de se rendre au guichet central ». Chouette, c’est nous !! Un peu d’aventure, j’espere que c’est pas pour une fouille anale. En fait les 2 bouteilles de gaz dans le sac sont interdites dans l’avion. On les enleve et c’est bon, sauf qu’on a plus de gaz et on a la popote qui nous sert plus à rien. On s’en fout !!! On va vers la zone d’embarquement en regardant tous les avions et c’est parti dans le gros avion !!. Décollage, à l’heure où la ville s’illumine, c’est beau. On est à côté du hublot et on voit le lac de Genève, et de l’autre hublot, le dégradé du ciel. On nous offre un petit repas et le voyage se passe super bien à environs 800 kms/h et à 10000m d’altitude. Le trajet dure environ 1h et nous atterrissons à Casablanca de nuit : Applaudissements pour le pilote. Le transfert est rapide et pratique vers un avion plus petit. Redécollage, re-repas, et gros dodo dans un avion qui vole cette fois à environs 12000m (la plus haute altitude que j’ai fait !!!). Le trajet dure 3h et on attérit à Bamako sans applaudissements (tout le monde se réveille). C’est pas pareil l’aéroport de Bamako. C’est tout petit et archi simple. Je me fait engueuler parce que je veux allumer ma clope sur la piste. Logique, faut pas !!! A l’aéroport on rempli une petite feuille, tampon sur le visa et accostage de deux maliens qui veulent à tout prix prendre nos sacs sur leurs charriots. On a gardé nos sacs et nos nouveaux « amis ». J’ai cru que les stylos (environ 5 kilos) n’arriveraient jamais mais maintenant on les a. Dehors, 2 maliens nous attendent pour prendre la « navette » pour l’hotel GIE Benso masaugue. La navette, c’est une voiture freestyle. Au fait, il fait pas trop chaud mais humide. On se croirait dans une serre tropicale de jardin des plantes. Les deux premiers maliens qui voulaient nous prendre nos sacs s’en tirent avec 5euros alors qu’ils nous on plus gêné qu’aidé mais on veut aller dormir et on discute pas. Trajet dans la voiture aéroport-hotel dans la nuit de Bamako. Pas mal de groupes sont dehors, on double une charrette tirée par une mûle, on croise pleins de « stations-essence » qu’on pourrait porter sur le dos. On se laisse emmener et arrivons à l’hotel. On a une petite chambre ventilée, on y va, mettons du produit anti-moustique et dodo. Dans la nuit on entend le muezzin, des coqs et toutes sortes de bruits.

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25 août 2007

Ani soroma!I ka kéné?I mousso ka kéné? ici toro

Ani soroma!I ka kéné?I mousso ka kéné? ici toro si té (salut, comment ça va?comment va la femme?ici tout va bien!!) les vacances sont trop bien!! On a fait un trip dans l'est dans les villages, on a fait de le mobylette dans la campagne au milieu des villages traditionnels, de la pirogue pour aller voir les pêcheurs bozos, couchers de soleil sur le niger, visite de Djenné, ville tout en banco (terre macérée avec des trucs) avec le monument en terre le plus grand du monde, la grande mosquée de djenné qui peut abriter 8000 personnes!!! Cette ville est classé patrimoine mondial par l'unesco. On a mangé et dormi chez l'habitant à la roots.Puis on a rencontré un couple de lyonnais avec qui on a voyagé quelques jours, ils ont notre age, le mec parle le bambara (dialecte le plus parlé) et est djembéfala, c'est a dire qu'il apprend le djembé chez un maitre et que du coup il vient souvent au mali. C'est d'la boulette et ça va être dur de retourner en france dans 2 jours, de croiser des gens dans la rue qui s'ignorent, c'est pas la mentalité d'ici ou tout le monde se parle. Mais ça va être cool de faire le teuf et de revoir les potos!
15 août 2007

Pitites nouvelles de Bamakoooooo

Hello!!! I ka kènè? (ça va bien?) Ici c'est supergénial, on est super bien reçu partout où on va, si on cherche quelque chose il y a toujours une personne qui s'inquiète de notre bien-être dans les 10s, et ce entièrement gratuitement. On dit bonjour et serrons des mains 1000 fois par jour, et faisons des rencontres tous les jours. On a bien vu Amadou avec qui on a passé la journée de hier et on rejoint aujourd'hui. On a passé la journée d'avant-hier avec Drissa Konaté, un artiste Malien qui fait des tableaux et autres peintures (il a peint pendant 3 ans pour Tiken Jah Fakoly). Et là on est dans la salle informatique du lycée fili dabo sissoko où on a rejoint Bamia qui nous a accueillit les bras ouverts. On va partir demain vers l'est si tout va bien (juliette est encore un peu malade). Mais en fin de compte Bamako vaut beaucoup plyus le détour que je pensais. On est allé hier au marché des artisans et c'est hallucinant pour les yeux! Trop beau partout, je crois que je vais louer un avion et rammener un peu de tout (instruments, vêtements, tentures, statuettes, sculptures, bijoux, dagues...,et tout existe dans un assortiment infini). Le marché est un vrai labyrinthe où les artisans fabriquent juste à côté des vendeurs d'où l'intérêt encore plus grand. On a vu un gars faire une statuette de rhino en ébène avec juste une disqueuse, une sorte de hachette et un tube de glu. Au final, la statuette est géniale!! On a eu des aventures dans les sotrama (mini-bus verts genre vans avec jusqu'à 25 personnes dedans), style perdu loin dans la nuit, multipannes, bébés qui hallucine carrément sue notre tête (bouche bée-bé!!!) C'est trop marrant. On s'est fait des potes vers notre hotel, on a payé nos arachides et nos bananes et ils ont payé le thé. Je ne sais pas si je l'ai dis dans les précédents messages mais on s'est quand même pris la chichi du siècle!( ça te flingue un éléphant ce truc) Et si moi je vais mieux, juliette est encore pas mal shootée. Moi j'ai la diarhée du nez maintenant et toussote un peu (Bamako est un nid à poussière et pollué) Mais la vie est belle, les gens sont vraiment trop sympa (on leur arrive pas à la cheville c'est clair) et très intéressants, toujours prêts à discuter de tout.

Voili voilou voila

J'espere que tout va bien pour tout le monde en France et on passe un bonjour général à tous!!!

13 août 2007

Nouvelles du mali

Salut!

On s'est bien balladé au sud de bamako, dans les villages traditionnels de Ouéssélébougou et de Bougouni. On a vu des pierres sacrés, des marchés, fait de la charette tirée par un âne, vu un chasseur/sorcier impressionnant. Il parait que à Bougouni ya des petits êtres multicentennaires avec les pieds à l'envers qui pratique une sorcellerie, que les gens làs-bas usent beaucoup de magie et qu'il y à beaucoup de fous et folles (c'est un rasta qui fumait son pèt qui nous l'as dit!!!). On fait des rencontres tous les jours, notre guide pour ces 2 villages s'est un peu foutu de notre gueule et de celle des autres mais pas de problemes. Hier nous sommes allés au musée national de Bamako où pn a vu des supers beaux masques et des statues (jusqu'a 2 m et des masques encore plus grands qui sont portés!!!) Il y avait des tres beaux tissus et des miniatures de mosquées super bien faites. On a bien compris le systeme des sotrama (bus maliens) et on arrive à aller où on veut. Et on se fait pas rouler pour acheter nos bananes. C'est cool!! De toute façon, l'ambiance ici est super sympa et il y a tres peu voire pas de mendiant et personne ne nous embete, bien au contraire, on s'eszt fait offrir des trucs par des gens que on a vu que 5 min et qui n'ont pas l'air bien riches. C'est pas la même ambiance qu'en France...hum hum..Ici les clopes coutes 3 fr le paquet!

On va bientot repartir à l'aventure vers l'ouest dans plusieurs petites villes et dans le pays Dogon (un des lieux les plus mystérieux d'afrique avec la magie et tout et tout...

Voila voilou voili, tchotcho

7 août 2007

Nouvelles du mali

Hello!!

ça va? Faut pas vous habituer à recevoir un mail tous les jours mais on verifie que on a pas une réponse de amadou. Mais on en a pas!!! Cependant, on a coisé un gars aujourd'hui, et quand il a su que je venais de angers (angers est jumelé avec bamako) et que on "connaissait" benjamin, il nous a embrassé et invité a venir prendre le thé et manger chez lui. Demain, il nous emmene dans son village et on va bien se ballader...C'est HYPERGENIAL!!!!! Super sympa. Du coup, il va nous emmener demain matin voir l'endroit où est l'oncle de amadou et je vais voir avec lui pour le trouver. Et aussi, nous allons acheter une carte orange tout a l'heure pour joindre issiaka. Aussi on a fait pas mal de sotrama(bus bamakois) et c'est vraiment folklo! Comment on fait pour etre autant dans un ptit truc comme ça... Magie! Et désolé papa, mais ça me fait bien rigoler quand je t'imagine derriere la mobylette a traverser bamako. T'as du serrer les fesses!!!

A une prochaine pour des nouvelles,

Tchotcho, Samuel Colibaly et Mariam Diallo (juliette):c'est nos nom donné par les maliens.

27 juin 2007

MALI 2007-2


MALI 2007-2
Vidéo envoyée par teriyakow

Quelques vues sur le Mali

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Voyage au Mali
  • Le Mali, premier voyage hors-europe, 2 personnes, une tente, une envie de contact, et la curiosité de ce pays où Magie, Peuples, Traditions, Fierté et Amicalité ont l'air d'être les maîtres-mots... Un voyage pour apprendre, comprendre, contempler, relativi
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